Vendredi soir, aux alentours de 20 heures, une scène pour le moins insolite s’est déroulée dans le centre commercial du Polygone à Montpellier. Deux individus ont été interpellés par la sécurité du complexe après avoir lancé des boules puantes dans les allées bondées de la galerie marchande. L’incident semble avoir été motivé par une volonté de protester contre le phénomène du « Black Friday », une journée de promotions intensives qui incite à la consommation de masse.
Suite à leur acte, les protestataires ont été pris en charge par les forces de l’ordre. Lors de l’intervention, il a été découvert que l’un des deux hommes était en possession d’une arme blanche. Cet individu a été placé en garde à vue tandis que son comparse a été relâché après un contrôle.
Le choix de l’utilisation de boules puantes, un dispositif souvent associé à des farces, peut être interprété comme un geste symbolique reflétant le mécontentement face à une culture de consommation jugée excessive et déraisonnable. L’événement « Black Friday », originaire des États-Unis et désormais global, attire les foules en quête de bonnes affaires, mais suscite également un débat sur son impact éthique et écologique.
Les organisations anticonsuméristes comme « Extinction Rebellion » avaient préalablement annoncé leur intention de manifester leur opposition à cette journée. Cependant, il reste à déterminer si les deux hommes sont directement liés à ces groupes ou s’ils ont agi de manière indépendante.
Alors que le « Black Friday » continue de faire face à des opinions partagées, cet incident ouvre la voie à un débat plus large sur les moyens d’expression du mécontentement dans l’espace public. La question demeure : où se situe la frontière entre protestation pacifique et perturbation inacceptable ? Quelles seront les conséquences pour les individus impliqués et quelle sera la réponse des autorités et des commerçants face à des actes de protestation de cette nature ?
